Hausse de l’électricité : 7 arguments à donner à vos clients
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Soumis à la nouvelle hausse de l’électricité, vos clients sont probablement mécontents. Effy fait le point avec vous sur les différents conseils à leur donner pour les rassurer.
“Même avec une pompe à chaleur, la facture ne baisse pas”
Il faut se pencher sur la consommation
Les pompes à chaleur ont un coefficient de performance élevé : elles consomment peu d’énergie par rapport à la quantité qu’elles produisent. Elles présentent aussi l’avantage de ne pas nécessiter de combustible, puisqu’elles puisent leur énergie dans les ressources naturelles. Enfin, du fait de leur fonctionnement peu énergivore, elles émettent des quantités réduites de gaz à effet de serre.
Ainsi, un foyer peut réaliser entre 35 et 45% d’économies sur sa facture d’électricité en passant d’une chaudière classique à une pompe à chaleur. Si vos clients ne remarquent pas de baisse marquée, c’est peut-être qu’ils chauffent plus leur logement grâce au confort apporté par la pompe à chaleur, consommant donc logiquement plus d’électricité.
Il faut aussi regarder s’ils ont choisi un modèle performant, et s’il a été correctement installé. Enfin, si leur logement est mal isolé, la pompe à chaleur devra malheureusement consommer plus pour amener le confort souhaité.
“Je suis trop dépendant des fournisseurs d’électricité !”
L’autoconsommation solaire est une solution pour réduire les factures
Pour gagner en autonomie face aux factures d’électricité, installer des panneaux solaires permet de produire une partie de son énergie. Dès la première année, vos clients pourront diminuer ainsi leurs dépenses d’électricité de 30 à 40% !
Financièrement, les panneaux photovoltaïques sont aussi intéressants car les particuliers peuvent revendre tout ou partie de leur production à EDF via un contrat d’obligation d’achat. Ils peuvent également toucher une prime à l’autoconsommation, qui varie en fonction de la puissance de leur installation.
Sur le même sujet : Augmentation du prix de l’électricité : de plus en plus de Français se tournent vers l’autoconsommation solaire
“Mes factures sont astronomiques !”
Pour moins dépenser, mieux isoler
L’isolation constitue une source importante de dépenses d’énergie. On estime que 30% des déperditions thermiques proviennent du toit (le plus souvent des combles) et 25% des murs.
Isoler sa maison ou changer ses fenêtres pour du double ou triple vitrage permet donc de réduire fortement ces déperditions, et ainsi moins consommer d’énergie pour chauffer.
En isolant les combles, on peut diminuer sa consommation énergétique de 27%, et de près de 15% en isolant les murs. Ces travaux seront rentabilisés en 4 ans. Poser du double vitrage peut aussi permettre d’économiser de 10 à 15% sur ses factures.
“J’ai décidé de passer au chauffage au bois pour moins utiliser d’électricité”
Le chauffage au bois, une alternative moins encouragée
Si le bois constitue une alternative plus écologique et économique au chauffage électrique, il peut aussi être source d’émissions de particules fines lorsque l’on a une cheminée ouverte ancienne.
Il vaut donc mieux opter pour un poêle, une chaudière ou un insert récent. Mais il faut garder en tête que les aides diminuent pour ce type d’appareils : dès le 1er avril, MaPrimeRénov’ baissera de 30%.
Pour en savoir plus : Chauffage au bois : plus une priorité pour le gouvernement ?
“Je me chauffe au gaz, je ne suis pas concerné”
Les chaudières au gaz sont vouées à disparaître
Le gaz, s’il est moins polluant que les autres énergies fossiles, n’est pour autant pas écologique. Il reste en effet une énergie qui n’est pas renouvelable. La chaudière, lors de la combustion du gaz, produit notamment du CO2 et des oxydes d’azote, des gaz nocifs et polluants pour l’environnement.
C’est pour ces raisons que le gouvernement et l’Union Européenne ne souhaitent plus encourager l’installation de chaudières au gaz, même neuves. Depuis le 1er janvier, ces appareils sont donc exclus du dispositif de certificats d’économie d’énergie.
Elles étaient déjà interdites dans les logements neufs depuis 2022, et ne sont désormais plus couvertes par MaPrimeRénov’ depuis 2023.
“J'ai rempli ma cuve de fioul quand ce n'était pas cher et j'en ai pour tout l’hiver”
Des appareils bientôt interdits
Les chaudières à combustibles fossiles, que ce soit du gaz ou du fioul, ne seront peut-être plus autorisées très longtemps. Un accord a été trouvé entre le Conseil de l’Union Européenne et le Parlement européen en décembre dernier pour les interdire totalement d’ici 2040.
Si l'Europe veut interdire ces appareils, c’est car le fioul est une énergie fossile dérivée du pétrole, très polluante. Lors de sa combustion, le fioul émet des gaz à effet de serre et des particules fines. Son prix est aussi un enjeu, puisqu’il est indexé sur celui du baril de pétrole. Depuis plusieurs années, son tarif n’a donc fait qu’augmenter.
En France, les chaudières au fioul et au charbon neuves sont notamment déjà interdites depuis juillet 2022.
Pour aller plus loin : Les chaudières à énergie fossile en plein désamour
“10% d’augmentation, c’est beaucoup !”
Lissé sur l’année, cela revient à quelques euros par mois
Le gouvernement a confirmé l’augmentation des Tarifs Réglementés de Vente de l’électricité au 1er février : 8,6% pour le tarif de base et 9,8% pour les tarifs heures pleines/heures creuses.
Normalement recalculés deux fois par an, ces tarifs ne connaîtront aucune autre hausse avant février 2025, a toutefois indiqué Bruno Le Maire.
Cette hausse, si elle est importante au total sur l’année, peut toutefois s’équilibrer en fonction des mois d’hiver où les ménages utilisent plus d’électricité et ceux d’été où la consommation est moindre.
De même, lissée sur l’année, l’augmentation équivaut à une hausse de quelques euros par mois, en fonction des situations. Le gouvernement estime ainsi que les hausses pourraient s’échelonner de 5€ par mois pour un foyer d’une personne qui ne se chauffe pas à l’électricité, à 18€ par mois pour un foyer de quatre personnes se chauffant à l’électricité.