Le génie climatique se féminise… progressivement
Dans une étude réalisée à la demande du SERCE, la Société des Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF) fait le point sur les profils d’ingénieurs spécialisés en génie électrique et climatique. Il en ressort que la profession se rajeunit et se féminise ; une tendance qui vient témoigner de l’attractivité de ce secteur d’activité.
Chaque année, l’IESF interroge près de 50 000 ingénieurs, l’occasion d’en savoir plus sur les profils des ingénieurs et leurs évolutions de carrière.
Dans ce cadre, le SERCE a demandé à l’association de réaliser un focus sur les salariés intervenants dans les secteurs du génie électrique et climatique.
Une population d’ingénieurs qui se rajeunit et se féminise !
👉 Premier enseignement de l’étude : le génie climatique attire de plus en plus de jeunes, l’âge médian des effectifs ingénieurs étant de 32 ans.
👉 Deuxième enseignement : le secteur se féminise doucement mais sûrement. 20% des collaborateurs de moins de 30 ans sont des femmes, précise ainsi l’étude. « Le secteur du génie climatique semble bénéficier du contexte porteur favorable à la féminisation progressive des métiers d’ingénieurs dans le bâtiment et l’intérêt des femmes pour l’ingénierie liée à l’environnement ».
L’apprentissage, une voie à privilégier
Ils sont près de 39% ingénieurs en génie électrique et climatique à avoir trouvé leur premier emploi grâce à un stage ou à l’apprentissage. Ils déclarent à 98% occuper des emplois pérennes et 82.3% à n’avoir connu aucune période de chômage (contre 77% des ingénieurs exerçant dans un autre domaine d’activité).
Le génie climatique, un secteur d'activité attractif
Parmi les atouts des secteurs du génie électrique et climatique, la possibilité d’accéder rapidement aux responsabilités :
- 66% des interrogés exercent des responsabilités hiérarchiques (contre 48.1% pour l’ensemble des ingénieurs tous secteurs confondus)
- 11,6% occupent des postes de Direction Générale (vs 7.5% pour l’intégralité des secteurs)
- Et 58% des fonctions d’encadrement (vs 48% pour l’ensemble des ingénieurs).
Les sondés déclarent avoir été séduits par les valeurs morales (76,8%), le respect (79%), l’égalité (68,7%) et l’humanisme (57,2%) de la profession, des taux bien supérieurs à ceux mesurés pour l’ensemble des ingénieurs.