Fin du fonds de solidarité universel aux entreprises au 31 décembre 2020
La nouvelle a été annoncée par Bruno Le Maire le 04 décembre 2020 : le fonds de solidarité “universel” pour tous les secteurs va s’arrêter à la fin de l’année. Seules les entreprises encore tenues de garder leurs portes fermées pourront continuer à bénéficier d’un soutien financier.
C’est officiel depuis quelques semaines : les entreprises du secteur du BTP ne pourront — a priori — bientôt plus bénéficier du fonds de solidarité universel mis en place par le gouvernement au mois de mars 2020, au début de la crise de la Covid-19. En effet, le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance a affirmé dans la matinale de RMC et BFMTV le 04 décembre 2020 la fin progressive de ce coup de pouce financier pour aider les structures les plus touchées économiquement par l’épidémie.
Plus précisément, l’immense majorité des entreprises en bénéficiant n’y auront plus droit au 31 décembre 2020. “On passe d’un soutien universel à un soutien davantage ciblé, pour donner plus à ceux qui ont moins”, a expliqué Bruno Le Maire. Aussi, logiquement, le soutien accordé aux établissements toujours obligés de cesser toute activité, tels que les restaurants, les bars ou encore les salles de sport, sera plus important : “ce n’est que de la justice”. Pour les milieux les plus affectés par les événements de ces derniers mois, le fonds de solidarité a pu être porté à presque 10 000€ et concerner les entreprises ayant perdu 20% de leurs bénéfices.
Selon le ministre, ce fonds de solidarité universel de 1500€ pour les entreprises ayant perdu plus de 50% de leur chiffre d'affaires à cause de la crise n’est aujourd’hui plus nécessaire pour un grand nombre d'entreprises. Même si tous les secteurs concernés n’ont pas été énumérés, il convient de comprendre que le BTP en fait partie, puisque les chantiers n’ont pas été interrompus pendant le second confinement.
Au total, comme le souligne Batiactu, depuis le mois de mars, la construction a cumulé 710 millions d'euros d'aides du fonds de solidarité.
Amandine Martinet