DPE : comment agit-il sur les prix de l’immobilier ?

L’étude se base sur l’ensemble des ventes immobilières réalisées en 2019 (et non sur l’ensemble du parc immobilier). Le niveau d’étiquette D est de loin le plus répandu avec 40 % de ventes. En gardant le niveau D en référence, nous nous rendons compte que les maisons classées A ou B font en moyenne une plus-value de 10 %. Au contraire, les logements au niveau F et G perdent 11 % de valeur par rapport à la classe D.

D’où l’importance des travaux de rénovation énergétique ! L’isolation et le chauffage, en plus de réduire vos dépenses en énergie, vous aident aussi à booster la valeur de votre logement et de son prix de vente.

Un mauvais DPE a tendance à être moins négatif s’il s’agit d’un appartement. Par exemple, les appartements de classe F et G se vendent “seulement” 3 à 9 % moins cher qu’un appartement classé D. En revanche, pour une maison, le prix peut chuter jusqu’à 18 % ! 

Ces écarts de prix diffèrent d’autant plus selon les régions. À Paris, l’impact du DPE sur le prix de vente d’un logement est bien plus faible que dans le reste de la France. Cela s’explique par la loi de l’offre et de la demande : beaucoup de clients pour peu de biens. Les acheteurs n’ont pas la même marge de manœuvre que dans d’autres régions. Par exemple, une maison classée F ou G à Paris ne se vendra que 6 % moins cher qu’un logement niveau D. Mais si vous vous rendez en Bretagne, l’écart se creuse jusqu’à 12 %. En Nouvelle-Aquitaine, c’est encore pire, une maison au mauvais DPE se vend 18 % moins cher.
 

En tant que propriétaire, vous avez tout intérêt à entreprendre des travaux afin d’améliorer les performances énergétiques de votre bien, ainsi que sa valeur verte. Pour vous accompagner et vous faciliter la tâche, il existe de nombreuses subventions prête à vous aider financièrement :
 

• Les prime énergie (CEE) : la Prime Effy chez nous !
• MaPrimeRénov’
• Le CITE 2020
• L’aide Habiter Mieux Sérénité de l’Anah
• L’éco-prêt à taux zéro
• La TVA réduite à 5,5 %