Quel système de chauffage choisir pour l’hiver 2024 ?
Sommaire
Vous êtes en pleine rénovation de votre logement, et vous vous demandez quel système de chauffage choisir pour réduire votre facture et votre consommation, au vu des prix actuels de l’énergie ? Effy fait le point avec vous sur les avantages et inconvénients de chaque type de chauffage.
Plus que jamais, le prix de l’énergie est une préoccupation d’actualité pour les Français. L’électricité a ainsi subi 27% de hausse en deux ans. Et le gaz n’est pas en reste, puisqu’il a connu une augmentation similaire depuis juillet 2023.
Si le tarif réglementé de l’électricité devrait baisser en février 2025, le prix repère de vente du gaz gaz, lui, continue d’augmenter. Après une augmentation de 5,5% en juillet 2024 liée à l’entrée en vigueur de nouveaux tarifs de distribution, le prix annoncé par la CRE pour novembre est en hausse de 5% par rapport à juillet.
Réduire sa facture énergétique est donc devenu essentiel. Et dans ce cadre, choisir le système le plus adapté à son logement est un levier important.
La pompe à chaleur
La pompe à chaleur (PAC) est une solution de chauffage respectueuse de l’environnement, qui permet de chauffer son logement et son eau sanitaire.
Son fonctionnement est simple :
- L’unité extérieure de la pompe à chaleur capte les calories de chaleur disponibles à l’extérieur du logement : dans l’air, le sol ou l’eau, en fonction des types de PAC
- Un fluide frigorigène permet d’acheminer les calories de chaleur vers l’unité intérieure
- Le fluide se comprime et se condense, ce qui crée de la chaleur
- Une fois réchauffé, le fluide est acheminé vers les émetteurs de chaleur du logement : radiateurs, planchers chauffants ou ventilo-convecteurs
Il existe différents types de pompes à chaleur :
- Les PAC air-air, qui utilisent l’air extérieur comme source d’énergie pour chauffer ou refroidir le logement
- Les PAC air-eau, qui utilisent l’air extérieur comme source d’énergie pour chauffer ou refroidir l'eau circulant dans un système de chauffage central ou dans un plancher chauffant
- Les PAC géothermiques, qui utilisent la chaleur emmagasinée dans le sol ou l’eau souterraine comme source d’énergie
Les +
Si la pompe à chaleur nécessite une alimentation en électricité, elle en consomme très peu et produit beaucoup en contrepartie. Cela permet donc de produire de la chaleur à un coût très intéressant.
Vous pourrez ainsi réaliser jusqu’à 60% d’économies sur vos factures énergétiques par rapport à une chaudière fioul ! Et au passage, améliorer l’étiquette énergie de votre logement. Les PAC sont ainsi particulièrement recommandées dans le cadre d’une rénovation énergétique.
En plus de chauffer votre logement efficacement, certains modèles de pompe à chaleur vous permettent également de rafraîchir l’air ambiant.
Les -
L’installation d’une pompe à chaleur représente un investissement important. En fonction de la taille de votre logement, et donc de la puissance nécessaire, les prix peuvent varier de plusieurs milliers d’euros.
Le coût
Voici les prix moyens pratiqués hors pose :
- Pour une PAC air-air d’une puissance de 13kW, dans un appartement de 80m2 occupé par un couple, entre 3 500 et 6 000€
- Pour une PAC air-eau, d’une puissance de 15kW, dans une maison de 100m2 occupée par une famille de 4 personnes, entre 7 000 et 10 000€
- Pour une PAC géothermique, d’une puissance de 20kW, dans une maison de 150m2, entre 12 000 et 18 000€
Quant à l’entretien, comptez entre 150 et 250€ par an.
🔎 Quelles aides ?
• L’installation d’une pompe à chaleur est fortement encouragée par les dispositifs d’aide, notamment MaPrimeRénov’, dont le montant a augmenté en 2024 de 1 000 à 2 000€ : il est ainsi possible d’obtenir de 3 000 à 5 000€ pour l’installation d’une PAC air-eau et de 6 000 à 11 000€ pour une PAC géothermie.
• Le Coup de pouce chauffage permet aussi d’avoir une aide de 4 000€ pour une PAC air-eau, dans le cadre du remplacement d’une chaudière individuelle au charbon, fioul ou gaz, et 5 000€ pour une PAC géothermie.
• Les certificats d’économie d’énergie, dont fait partie la Prime Effy, permettent également l’installation de pompes à chaleur. Et ils sont cumulables avec MaPrimeRénov’, ainsi que l’éco-prêt à taux zéro.
Pour en savoir plus : Comment réduire la consommation électrique de ma pompe à chaleur ?
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Les poêles à bûches et à granulés
Le chauffage au bois a de plus en plus de succès auprès des Français ces dernières années, que ce soit les poêles à bûches ou à pellets.
Ces derniers se déclinent sous plusieurs types d’équipements, ventilés ou non, qui chauffent une seule pièce. Seuls les poêles canalisables permettent de chauffer plusieurs pièces.
Le label Flamme Verte permet d’attester des poêles ayant un rendement élevé et une émission faible de particules.
Les +
C’est un système de chauffe économique, car le bois fait toujours partie des combustibles les moins chers du marché.
Le bois est une ressource renouvelable, dont l’empreinte carbone est négligeable. Cela le démarque positivement de nombreux autres systèmes de chauffe, tout comme son rendement, qui est en moyenne de 85%.
Les -
Cela reste souvent un dispositif approprié seulement pour un chauffage d’appoint, à moins que le logement ne soit pas trop grand.
Le coût
Les prix des poêles à bois varient entre 2500 et 8 000€, auxquels s’ajoutent entre 1 500 et 3 000€ pour l’installation.
Concernant l’entretien, il est nécessaire de faire venir un professionnel une fois par an, ce qui représente un budget allant de 150 à 300€, ainsi que deux ramonages par an, qui coûtent entre 50 et 120€ par séance.
🔎 Quelles aides ?
• Si les forfaits MaPrimeRénov’ pour les équipements de chauffage au bois ont diminué de 30% au 1er avril 2024, il est toujours possible de bénéficier de ce dispositif. Le montant des aides varie de 700 à 1 800€ pour un poêle à bûches et 1 000 à 1 800€ pour un poêle à granulés, selon les revenus.
• Il est aussi possible de bénéficier de la Prime Effy pour l’installation d’un poêle à bois. Vous pouvez ainsi obtenir jusqu’à 800€.
Pour en savoir plus : Quel est le prix d’un poêle à bois ?
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La chaudière à gaz
Les chaudières à gaz restent le moyen de chauffage le plus utilisé par les ménages français : 12 millions de foyers l’utilisent pour se chauffer.
Mais comment fonctionnent les différents types de chaudières au gaz ?
Dans les chaudières à gaz classiques, le gaz entre en combustion et réchauffe ainsi l’eau du circuit de chauffage central. Une fois refroidie, l’eau revient vers la chaudière pour être réchauffée et commencer un nouveau cycle. Cependant, l’eau est chauffée à très haute température, ce qui rend ce type de chaudières peu économes.
Les modèles plus récents de chaudières à condensation permettent de récupérer les fumées issues de la combustion du gaz – qui sont évacuées dans les chaudières classiques. Elles sont ensuite utilisées pour augmenter la température du liquide qui circule dans la chaudière. On les appelle aussi chaudières à très haute performance énergétique (THPE).
Enfin, il existe des chaudières basse température, qui chauffent l’eau à une température plus faible que les modèles classiques : 50°C au lieu de 70°C. Cela permet donc de consommer moins d’énergie. Ces modèles sont adaptés aux logements bien isolés.
Les +
Les chaudières THPE permettent d’avoir un meilleur rendement, qui dépasse 90% : elles produisent donc davantage d’énergie qu’elles n’en consomment. Elles consomment d’ailleurs 35% de gaz en moins que les chaudières classiques.
La chaudière à gaz est plus économique que le chauffage électrique. De plus, le gaz est le combustible fossile le moins polluant, notamment comparé au fioul.
Les -
Les chaudières classiques présentent un rendement d’environ 70%, et ont donc une efficacité énergétique limitée.
Le coût
Outre un prix d'installation qui varie entre 500 et 1 000€, les tarifs sont variables en fonction de la performance des chaudières :
- Entre 500 et 2 500€ pour une chaudière à gaz classique
- Entre 4 000 et 7 000€ pour une chaudière THPE au sol
- Entre 3 500 et 6 000€ pour une chaudière THPE murale
- Entre 1 500 et 5 000€ pour une chaudière à gaz basse température
Pour l’entretien annuel, prévoyez un budget de 80 à 180€.
🔎 Quelles aides ?
• Les chaudières à gaz ont été écartées des dispositifs d’aides à la rénovation énergétique. Elles ne sont ainsi plus éligibles à MaPrimeRénov’ depuis le 1er janvier 2023 et des certificats d’économies d’énergie depuis le 1er janvier 2024. De plus, le gouvernement vient d’annoncer son intention de soumettre l’installation des chaudières à gaz à une TVA classique de 20% à partir du 1er janvier 2025, sous réserve de l'examen du budget 2025 au Parlement.
• D'ici-là, les chaudières THPE ont droit à la TVA réduite à 5,5% qui concerne les équipements de rénovation énergétique. Les chaudières classiques, qui n’y sont pas éligibles, bénéficient elles d’une TVA de 10%, car elles rentrent dans le cadre des travaux d’amélioration.
Pour en savoir plus : Quel est le prix d’une chaudière gaz en 2024 ?
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Les radiateurs électriques
Grands classiques du chauffage, que valent aujourd’hui les radiateurs électriques en termes de performance énergétique ? Cela dépend des différents types de radiateurs.
1. Le convecteur électrique
Très consommateur en électricité, le convecteur fonctionne en réchauffant l’air grâce à une résistance électrique. L’air chaud monte, tandis que l’air froid redescend avant d’être réchauffé.
Les +
Il permet de rapidement chauffer une pièce et peut donc être utilisé en chauffage d’appoint.
Les -
Au-delà de sa forte consommation, le convecteur a une qualité de chauffage inégale et a tendance à assécher l’air.
Le coût
C’est le plus abordable des radiateurs électriques, puisque son prix varie entre 25 et 200€.
2. Le panneau rayonnant
Le panneau rayonnant permet de chauffer ce qui se trouve dans son périmètre de rayonnement. En effet, la chaleur qui est produite par la résistance électrique du panneau est transmise dans l’air grâce à une plaque en aluminium.
Les +
Le panneau rayonnant offre une chaleur plus diffuse et homogène qu’un convecteur électrique.
Les modèles les plus récents, dotés d’intelligence artificielle, permettent d’analyser vos habitudes pour réduire votre consommation d’électricité.
Les -
Il est lui aussi très consommateur en électricité, car sa plaque doit atteindre 200°C pour être efficace.
Le coût
Les prix sont très variables. Les modèles les plus abordables se trouvent à partir de 60€, mais ceux équipés de technologies IA peuvent atteindre 2 000€.
3. Le radiateur à inertie
Il existe deux types de radiateurs à inertie, qui fonctionnent par rayonnement ou conduction, en accumulant de la chaleur dans leur corps de chauffe :
- Le radiateur à inertie sèche, dont la résistance électrique est insérée dans un matériau solide tel que de la fonte
- Le radiateur à inertie liquide, où la résistance traverse un fluide caloporteur comme de l’huile ou de l’eau
Les +
Le radiateur à inertie accumule de la chaleur dans son corps de chauffe, ce qui fait qu’il continue de chauffer une fois éteint. Il consomme moins que les convecteurs ou les panneaux rayonnants, tout en préservant l’humidité de l’air et en offrant une chaleur homogène.
Les -
Il reste malgré tout un système de radiateurs électriques décentralisés, qui représente un certain investissement.
Le coût
Les modèles à inertie sèche sont plus coûteux, et varient entre 200 et 2 000€. Pour les radiateurs à inertie liquide, le prix est généralement entre 300 et 1 000€, sauf pour ceux à bain d’huile, plus abordables, entre 30 et 250€.
4. Le radiateur à eau chaude
C’est le seul type de radiateurs à se raccorder à un chauffage centralisé. La chaleur circule à l’intérieur grâce à l’eau, qui joue le rôle de liquide caloporteur.
La chaleur est produite par votre chaudière ou votre pompe à chaleur, puis diffusée dans le circuit hydraulique de votre logement, avant d’être transmise via les radiateurs à eau chaude par rayonnement et convection. Choisir un combustible renouvelable vous permet de rendre d’autant plus écologiques vos radiateurs.
Il existe deux types de radiateurs à eau chaude :
- Le radiateur basse température, qui chauffe entre 45 et 50°C. Plus économique, il se raccorde à une chaudière basse température à condensation, à une chaudière biomasse ou à une PAC air-eau.
- Le radiateur haute température, qui chauffe entre 70 et 90°C. Il est plus esthétique, mais moins efficace.
Ces radiateurs se déclinent en plusieurs types de matériaux :
- En fonte : c’est le plus durable et solide. Il présente une grande inertie de chauffe, mais sa lourdeur fait qu’il met du temps à chauffer.
- En acier : c’est le plus design. Il monte vite en température, mais redescend plus vite que ceux en fonte.
- En aluminium : Il offre une bonne inertie, en montant rapidement en température, mais en descendant doucement.
Les +
Ces radiateurs sont bien plus efficaces et responsables, et présentent généralement une bonne inertie.
Les -
Cependant, ils nécessitent une grande surface de contact avec l’air de votre logement. De ce fait, ils sont assez imposants.
Le coût
Les prix dépendent du type de radiateur à eau que vous choisissez : ceux en fonte vont de 20 à 900€, ceux en acier de 30 à 1 500€, et ceux en aluminium de 350 à 1 300€.
🔎 Quelles aides ?
• Peu d’aides permettent d’accompagner le financement de nouveaux radiateurs électriques. Les certificats d'économies d’énergie s’appliquent pour le remplacement d’un ancien convecteur par un modèle performant, labellisé NF Électricité performance.
• Le montant de la prime est entre 50 et 100€ par radiateur pour tous les ménages.
Pour en savoir plus : Quel radiateur électrique choisir pour son logement ?
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Les cheminées et inserts
Les cheminées classiques, avec un foyer ouvert, sont non seulement très peu performantes, mais aussi très énergivores et polluantes. À la place, on peut désormais opter pour des foyers fermés ou des inserts.
Mais quelle différence entre les deux équipements ?
Le principe est le même : un contenant en fonte ou en acier chauffe l’air par convection et rayonnement sur la vitre ou porte de l’appareil. Cet air circule à l’intérieur de la cheminée avant d’être renvoyé dans la pièce.
C’est ce qui permet un rendement bien plus intéressant que le foyer ouvert : jusqu’à 80% contre seulement 10% !
La différence se fait surtout leur installation :
- Le foyer fermé fait partie intégrante de la structure de la cheminée, et doit donc être prévu dès sa conception
- À l’inverse, l’insert s’encastre dans une cheminée existante, afin de transformer foyer ouvert en foyer fermé.
Les +
L’insert, notamment, vous permet de rendre votre cheminée bien plus performante, sans avoir à changer complètement de système de chauffage.
Les -
Si vous comptez investir dans un équipement et que votre préférence se porte sur du chauffage au bois, choisir un poêle à bois ou à granulés vous permettra d’avoir un système de chauffe encore plus performant et responsable.
Le coût
Les inserts et foyers fermés sont dans les mêmes gammes de prix, qui peuvent varier selon le modèle et sa performance. Il faut compter entre 3 000 et 7 000€, en incluant l’installation.
🔎 Quelles aides ? Comme les poêles, les foyers fermés et inserts à bûches ou à granulés sont éligibles à la Prime Effy, ainsi qu’à MaPrimeRénov’. Le montant de l’aide va de 600 à 1 800€ en fonction des ménages.
Pour en savoir plus : Cheminée : quelle différence entre un foyer fermé et un insert ?
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La géothermie
L’énergie géothermique puise les calories de chaleur présentes sous la terre pour produire de l’électricité et/ou de l’eau chaude.
Les pompes à chaleur géothermiques utilisent cette technologie grâce à des capteurs enfouis sous le sol, à une profondeur plus ou moins importante. Comme les autres pompes à chaleur, les calories de chaleur sont ensuite transportées via un liquide caloporteur puis restituées à travers les radiateurs ou le plancher chauffant de votre logement.
Les +
La géothermie est une technologie très écologique : puisqu’elle récupère l’énergie présente dans le sol, elle n’utilise pas de ressources et ne rejette pas de pollution. Elle est très performante et constitue un système de chauffe pour toute la maison.
Les -
L’investissement dans la géothermie est plus important que la majorité des autres systèmes de chauffe.
Le coût
Pour une pompe à chaleur géothermique, il faut prévoir entre 14 000 et 18 000€, pour une maison d’environ 120m2, en comptant la pose.
Les modèles à capteurs horizontaux, qui sont à une profondeur moindre, sont moins coûteux que ceux à capteurs verticaux.
Pour l’entretien annuel, il est obligatoire si le fluide frigorigène est supérieur à une charge de deux kilogrammes, et représente un budget de 100 à 300€.
🔎 Quelles aides ?
• Comme les autres pompes à chaleur, la pompe à chaleur géothermique bénéficie de plusieurs aides, notamment MaPrimeRénov’, qui donne droit à 6 000 à 11 000€ en fonction des revenus du ménage.
• Le Coup de pouce chauffage prévoit également 5 000€ d’aide si vous remplacez votre chaudière à combustible fossile.
Pour en savoir plus : Quel budget faut-il prévoir pour un chauffage par géothermie ?
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Bonus : Le thermostat connecté
Totalement complémentaire de certains systèmes de chauffage, cet appareil de programmation vous permet de réguler la température dans votre logement en programmant vos équipements de chauffage – chaudière ou pompe à chaleur, via le WiFi. Plus avancé qu’un thermostat classique, il permet d’automatiser diverses tâches.
Le thermostat intelligent est composé d’un boîtier, un système de relais qui reçoit les instructions du boîtier et les renvoie jusqu’aux appareils de chauffe, et un outil de contrôle. Il peut être équipé de capteurs de données météo, de géolocalisation, ou encore de détecteurs de présence.
Vous pouvez le contrôler directement depuis une application mobile ou un site dédié.
Les +
Le thermostat connecté vous permet de programmer votre chauffage à distance, pour qu’il se réactive juste avant votre retour par exemple. Et plus de problème si vous avez oublié d’éteindre le chauffage avant de partir !
Grâce à leur algorithme, les thermostats intelligents anticipent aussi vos besoins en fonction de vos habitudes, pour ajuster le chauffage automatiquement dans chaque pièce, selon vos préférences.
Selon l’Ademe, la programmation permet de réaliser jusqu’à 15% d’économies sur le chauffage ! En effet, fixer la température pièce par pièce mais aussi seulement aux moments où vous en avez besoin vous permet d’éliminer des temps de chauffage superflus, et ainsi réduire votre consommation électrique.
Les -
L’installation d’un thermostat connecté dans votre logement constitue certes un investissement. Mais il est bon d’anticiper, car au 1er janvier 2027, la législation imposera de posséder un système de pilotage du chauffage pièce par pièce pour tous les logements.
Le coût
Le prix d’un thermostat connecté se situe entre 100 et 400€, mais les modèles plus pointus, équipés d’une régulation multizone, peuvent aller jusqu’à 1 000€.
🔎 Quelles aides ?
• Pour aider les ménages à s’équiper de thermostats connectés, le gouvernement a mis en place le Coup de pouce « Pilotage connecté du chauffage pièce par pièce », pour bénéficier des thermostats connectés 100% subventionnés.
• Jusqu’au 31 décembre 2024 seulement, tous les ménages peuvent bénéficier d’une prime d’une valeur minimale de 520€, multipliée par un facteur correctif de surface dépendant de la surface chauffée du logement.
Pour en savoir plus : Thermostat connecté : pourquoi en installer ?
Vous avez désormais toutes les clés en main pour trouver le système de chauffage le plus adapté à votre logement. Quelle que soit la solution choisie, il est essentiel de coupler cela avec une bonne isolation, sans quoi une partie de votre consommation partira dans la déperdition de chaleur.
Plusieurs dispositifs d’aide peuvent vous permettre de financer le changement d’un système de chauffage à énergie renouvelable, ou une rénovation plus globale, notamment MaPrimeRénov’ ou la Prime Effy !