L’AIE lance un “sérieux avertissement” pour investir dans les énergies propres
Mercredi 13 octobre, l’Agence internationale de l’énergie a appelé les puissances mondiales à agir plus rapidement pour la transition énergétique. Selon l’agence, les efforts et les promesses consentis à l’heure actuelle seraient loin d’être suffisants pour endiguer l’accélération du réchauffement climatique. Voici nos précisions.
Tripler les investissements dans des projets énergétiques décarbonés d’ici dix ans. Voici ce que demande le directeur de l’AIE Fatih Birol aux nations mondiales pour réduire de façon vraiment efficace les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique qui ne cesse de s’accélérer. Effectivement, en l’état, les engagements pris ne permettraient d’atteindre que 20% de ce qui serait nécessaire pour maîtriser ces phénomènes et les maintenir à des niveaux acceptables.
Selon l’agence, la transition énergétique au niveau international est “trop lente”, et la part d’énergies fossiles très polluantes (dont le charbon et le pétrole) dans la consommation finale des pays est toujours beaucoup trop élevée. La solution réside donc dans le fait d’investir massivement et rapidement dans les énergies propres, issues d’une “nouvelle économie” émergente et qui doit désormais s’installer de façon prioritaire et pérenne.
On pense notamment au solaire photovoltaïque, au solaire hybride, au bois énergie, ou encore à des appareils tels que les pompes à chaleur. Autant de sources d’énergies propres et renouvelables, qui limitent leur impact sur l’environnement et peuvent notamment permettre de chauffer efficacement un logement.
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