Logement étudiant : nos conseils pour éviter de louer une passoire thermique
À partir du mois de mai, la période est idéale pour se mettre en quête d’un logement étudiant. Et avec près de 20% de passoires thermiques dans le parc locatif, il vaut mieux être attentif. Suivez nos conseils !
Pour rappel, depuis le 1er janvier 2023, les logements G+ sont interdits à la location. Cela correspond aux pires passoires thermiques du parc locatif, soit celles dont la consommation d’énergie finale est supérieure à 450 kWh/m2 par an. En revanche, selon la loi Climat et Résilience, les logements étiquetés G et F peuvent toujours être proposés à la location jusqu’en 2025 et 2028. Ces logements particulièrement énergivores sont également peu confortables au quotidien. Il s’agit donc de les repérer pour éviter de les louer !
La liste des incontournables à vérifier
Le DPE. La première chose à demander lors de la visite est la note du DPE. Si elle correspond à F ou G, vous savez dans quoi vous vous engagez. Si le DPE n’est pas fourni, et ce malgré son caractère obligatoire, des indices peuvent vous aider.
L’humidité. Un appartement humide peut se détecter rapidement au moment de la visite. Voici les signes qui doivent vous mettre la puce à l’oreille : des tâches de moisissures noires, vertes ou blanches sur les murs et plafonds, une odeur désagréable d’humidité, de la condensation sur les fenêtres, murs et surfaces, de la peinture qui s’écaille ou du papier peint qui se décolle, une sensation humide ou une lourdeur inconfortable dans l’air.
L’isolation thermique et acoustique. La chose la plus facile à vérifier est la qualité du vitrage. Un appartement équipé de fenêtres simple vitrage est rarement un bon pari. Ce type de fenêtres laisse à la fois passer les courants d’air et tous les bruits de la rue. Par ailleurs, soyez attentif aux courants d’air près des ouvertures. Ils sont le signe d’une mauvaise étanchéité à l’air et donc d’une mauvaise isolation. Prêtez également attention aux bruits que vous pouvez entendre. Si vous entendez les voisins du dessus marcher et ceux d’à côté parler, il y a de grandes chances que les ne soient pas correctement isolés.
Les factures énergétiques. N’hésitez pas à demander à combien s’élèvent les factures d’électricité et de chauffage du locataire précédent. Cela donne une bonne idée des besoins du logement et donc, de son efficacité énergétique !
L’effet “paroi froide”. Si les murs, fenêtres et sols sont froids au toucher, c’est encore un signe de mauvaise isolation. Cela signifie que la chaleur s’échappe facilement du logement et qu’il sera nécessaire de chauffer plus que de raison pour obtenir la température souhaitée.
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