La classe énergétique des logements vendus s’est améliorée depuis 10 ans

La note de conjoncture des notaires de France, parue en janvier 2022, donne des chiffres intéressants sur la classe énergétique des logements anciens vendus en 2021, versus 2011. Il apparaît que les biens énergivores sont de moins en moins présents dans les transactions immobilières, au contraire des habitats classés A ou B au DPE.

En 2011, les passoires énergétiques (classées F et G au DPE) représentaient pas moins de 50,3% des ventes immobilières en France. En 2021, ce pourcentage a baissé de 12% et n’est plus que de 38%. A l’inverse, la part de maisons anciennes très performantes énergétiquement a augmenté significativement depuis 10 ans.

 

Voilà l’une des données principales que l’on retient de la dernière note de conjoncture immobilière des Notaires de France, parue en janvier 2022. Globalement, on constate que les habitations vendues sur le marché de l’immobilier ont une meilleure performance énergétique qu'aujourd'hui qu’il y a 10 ans. 

 

	% en 2011	% en 2021	Taux d'écart
Maisons anciennes classées A	0,3	1,5	+1,1
Maisons anciennes classées B	1,2	4,5	+3,3
Maisons anciennes classées C	12,7	20,1	+7,5
Maisons anciennes classées D	35,4	36,1	+0,6
Maisons anciennes classées E	28	24,9	-3,1
Maisons anciennes classées F	14,6	9,4	-5,2
Maisons anciennes classées G	7,7	3,5	-4,2
Appartements anciens classés A	0,5	1,2	+0,7
Appartements anciens classés B	0,7	4,7	+4,1
Appartements anciens classés C	9,1	18,5	+9,4
Appartements anciens classés D	39,8	41,5	+1,8
Appartements anciens classés E	30,2	24,5	-5,6
Appartements anciens classés F	13,9	7	-6,9
Appartements anciens classés G	5,9	2,4	-3,5

 

Attention, ces chiffres ne concernent bel et bien que les transactions immobilières et non pas l’ensemble parc immobilier français existant. Cependant, il s’agit sans nul doute d’un indicateur encourageant quant à la performance énergétique générale des logements en France, qui ne peut que s’améliorer avec la multiplication des rénovations.