Rapport du GIEC : ce qui est préconisé pour le logement

Lundi 4 avril, les 278 auteurs du 3ème volet du rapport du GIEC ont publié leurs recommandations pour lutter contre le changement climatique. Alors, selon ce document très attendu, comment faut-il agir dans le secteur du bâtiment ?

Le 3ème et dernier volet du 6ème rapport du GIEC a été dévoilé lundi 04 avril 2022 à 17 heures. Après deux premiers volets présentant un état des lieux alarmant de la situation climatique mondiale, ce dernier document avait pour but de donner les solutions de ses auteurs, pas moins de 278 scientifiques originaires de 65 pays différents.

 

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Alors, comment limiter le réchauffement climatique ? Transports, énergie… à chaque secteur, ses réponses. Voici un condensé des recommandations faites sur le bâtiment, qui représente 21% des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2019 selon le rapport.

 

Pour réduire l’impact du bâtiment sur le climat, l’objectif, c’est le logement zéro carbone, dans le neuf comme dans l’ancien. Une décarbonation des bâtiments qui passe notamment par l’accélération des rénovations énergétiques performantes de l’existant.

 

Le rapport pointe aussi du doigt l’utilisation des énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique dans le monde. Pour limiter la hausse des températures, il faudrait donc selon le GIEC réduire drastiquement et immédiatement l’utilisation du pétrole et du gaz d’ici 2050 (jusqu’à -70% par rapport aux niveaux de 2019), et exclure totalement le charbon. Au contraire, l'électrification des usages et la production d’énergies renouvelables sont préconisées. L’atteinte de ces objectifs passe aussi par le logement, à travers nos modes de chauffage notamment.

 

Le 3ème volet du GIEC souligne cependant les “multiples barrières et obstacles” à ses recommandations. En tête, les investissements financiers alloués à la transition énergétique, largement insuffisants.

 

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Dans le dernier paragraphe de sa section consacrée au bâtiment, le GIEC évoque enfin l’importance de la qualité du logement — celle de l’air intérieur est mentionnée — sur la santé de ses habitants, et ce d’autant plus depuis la crise du Covid-19 et l’avènement du télétravail. Outre le climat, l’impact de la baisse des émissions dans le secteur du bâtiment va donc “bien au-delà d’un objectif d’action climatique” : c’est un enjeu pour votre bien-être au quotidien.