Tout savoir sur le chauffe-eau solaire collectif

Un chauffe-eau solaire est un équipement permettant de produire de l’eau chaude sanitaire grâce à l’énergie solaire. En utilisant une énergie renouvelable, gratuite et illimitée, il permet ainsi de réduire considérablement vos factures. 

 

On distingue deux types de chauffe-eaux solaires : 

 

• le chauffe-eau solaire individuel (CESI) : il est installé dans les maisons individuelles ;
• le chauffe-eau solaire collectif (CESC) : il est installé dans des copropriétés.

Le fonctionnement du chauffe-eau solaire collectif est similaire à celui d’un chauffe-eau solaire individuel puisqu’il utilise le rayonnement solaire pour produire de l’eau chaude sanitaire. Mais contrairement au deuxième, le chauffe-eau solaire collectif stocke l’eau chaude sanitaire dans plusieurs ballons d’eau chaude.

 

 

Il se compose ainsi :

• de panneaux solaires thermiques disposés sur le toit qui captent les calories de chaleur présentes dans le rayonnement solaire ;
• de plusieurs ballons d’eau chaude, disposés dans chaque logement, qui reçoivent les calories de chaleur via un fluide caloporteur.

 

👉 Le chauffe-eau solaire collectif est un équipement d’appoint. Il est nécessaire de le coupler à un autre système de production d’eau chaude sanitaire comme une chaudière, qui prend le relais lorsque l’ensoleillement est plus faible.

 

Quel matériel installer ?

Le chauffe-eau solaire collectif se compose de panneaux solaires thermiques et de ballons collectifs. Avant toute installation, il est nécessaire de réaliser une étude de faisabilité technique. Elle est déterminante pour savoir quel type de matériel et quelle puissance installer.

 

L’installation comporte :

 

• des panneaux solaires thermiques pour produire de l’eau chaude sanitaire : leur nombre et leur puissance sera déterminée selon le nombre de logements à atteindre et les besoins de la copropriété ;
• des ballons d’eau chaude : il faut prévoir un ballon d’eau chaude par logement, dont la taille varie selon les besoins de l’habitation.

 

👉 Pour être certain de choisir le bon matériel, fiez-vous à l’étiquette énergétique des équipements ou à la présence de labels. Vous pouvez ainsi choisir des panneaux solaires thermiques bénéficiant du label “CSTBat” ou “Solar Keymark”.

 

Faut-il souscrire à un contrat de maintenance ?

Il n’est pas obligatoire de souscrire à un contrat de maintenance pour votre installation. Néanmoins, nous vous conseillons vivement de le faire. Pour cela, vous pouvez opter pour un contrat de maintenance directement auprès de votre installateur.

 

Le contrat de maintenance prévoit 1 à 2 visites par an, lors desquelles le professionnel effectue des relevés pour s’assurer du bon fonctionnement de l’installation, des vérifications et des contrôles de l’installation. Comptez entre 300€ et 500€ pour cette prestation.

Le chauffe-eau solaire collectif est un système qui présente plusieurs atouts :

 

• c’est un équipement fiable, simple d’utilisation et durable ;
• il utilise une énergie renouvelable, gratuite et illimitée pour fonctionner ;
• il permet de faire d’importantes économies ;
• il est éligible à plusieurs aides financières.

 

 

Néanmoins, ce système présente quelques points faibles :

 

• il est nécessaire de le coupler à un système d’appoint pour prendre le relais la nuit ou lors des périodes moins ensoleillées ;
• son coût initial est conséquent et peut être un frein ;
• votre installation dépend des spécificités de votre logement : elle nécessite un espace extérieur suffisant pour accueillir les panneaux solaires, et un espace intérieur suffisant pour installer le ballon d’eau chaude.

Un prix variable selon l’équipement choisi

Le prix d’un chauffe-eau solaire collectif varie selon plusieurs éléments : 

 

• la marque de l’équipement ;
• le dimensionnement de l’installation ;
• le coût de la main d’oeuvre.

 

Comptez ainsi entre 800€/m² et 1500€/m².

 

De quelles aides financières bénéficier ?

L’installation d’un chauffe-eau solaire collectif vous permet de bénéficier de plusieurs aides financières comme :

 

• des aides locales, appliquées par le département ou la région ;
• l’éco-prêt à taux zéro qui peut être appliqué à l’ensemble de la copropriété ;
• la TVA réduite à 5,5%, appliquée directement sur la facture par le professionnel.

 

👉 Pour en bénéficier, vous devez obligatoirement faire appel à un artisan certifié Reconnu garant de l’environnement (RGE).