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Passoires énergétiques : un chantier immense dans le contexte de l'entrée en vigueur des dispositifs dédiés
Après plusieurs reports, l’audit énergétique obligatoire lors de la vente de logements individuels d’étiquettes F&G est enfin entré en vigueur. Aux côtés de l’arsenal mis en place par la loi Climat-Résilience (gel des loyers, interdiction de location), l’entrée en vigueur de l’audit réglementaire est une bonne nouvelle. Cependant, elle constitue également un réel enjeu aux côtés des autres mesures de la loi Climat-Résilience : la fin des passoires thermiques et l’amélioration de la performance du parc résidentiel.
Autoconsommation solaire résidentielle : enfin des premières avancées concrétisées qui doivent en appeler d’autres !
Après plusieurs mois d’attente, l’arrêté modifiant l’arrêté tarifaire S21[1] est récemment paru au journal officiel tout comme les tarifs trimestriels fixés par la CRE pour les installations d’une puissance inférieure ou égale à 500 kilowatts[2]. Cet arrêté prévoit notamment le versement en une fois de la prime à l’autoconsommation solaire résidentielle ainsi que la prise en compte de l’inflation dans les tarifs de revente du surplus à EDF OA par les particuliers. Si ces évolutions sont positives, elles ne sauraient cependant être suffisantes pour faire pleinement décoller le solaire résidentiel.
Directive EPBD : le retour à une véritable ambition avec le Parlement européen
Le marathon des révisions des textes législatifs européens, dans le cadre du paquet Fit for-55, continue ! Après son adoption en commission l’industrie, de la recherche et de l'énergie, le Parlement a enfin adopté en plénière sa position sur la directive performance énergétique des bâtiments (EPBD). Le texte issu de cette adoption renforce l’ambition de la proposition de la Commission alors que celle du Conseil de l’Union européenne tend à la minorer. Retour sur les mesures phares issues de la position du Parlement européen, les interrogations qu’elles soulèvent, et la suite des discussions entre co-législateurs.
Directive efficacité énergétique : des avancées qui appelaient à plus d’ambition
Malgré des pronostics plutôt pessimistes, un accord entre le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne a enfin été trouvé concernant la révision de la directive efficacité énergétique ! Cette directive, certes généraliste, est pourtant un des textes centraux pour le secteur du logement qui est aussi concerné par la directive performance énergétique des bâtiments également en cours de révision. En effet, le principal dispositif contributeur aux obligations d’économies d’énergie de la France est celui des certificats d’économies d’énergie, majoritairement tourné vers le secteur résidentiel. Si l’ambition est réhaussée par rapport au premier projet de la Commission européenne, il n’en demeure pas moins que cette position de compromis peut sembler manquer d’ambition au regard du contexte de crise énergétique actuel. Premier bilan avant une éventuelle adoption définitive au Conseil et au Parlement.
Des rénovation thermiques chères et presque inutiles ?
Un récent édito de l’émission « C à vous » diffusé sur France 5, a porté la pertinence des rénovations énergétiques en termes de coût et mais également en termes de résultats,, s’appuyant notamment sur une récente intervention au collège de France de l’économiste Esther Duflo, prix Nobel d’économie. Sans pour autant trancher la question, cet édito au titre presque provocateur « rénovation énergétique : chère et presque inutile ? » interroge la baisse de la consommation énergétique dans les logements à la suite de travaux de rénovation énergétique, notamment au regard de l’effet rebond et, donc l’efficacité de cette politique publique centrale au regard de nos objectifs climatiques. Réponse sur le coût et l’utilité de cette politique !
Bilan ONRE 2016-2020 : des rénovations plus nombreuses et efficaces
L’observatoire national de la rénovation énergétique a publié récemment les résultats provisoires des rénovations énergétiques aidées du secteur résidentiel entre 2016 et 2020. Cette nouvelle édition fait notamment suite à celle de mars 2022 qui portait sur la rénovation énergétique des logements entre 2016 et 2019. Bien que ces résultats peuvent sembler dater en 2023, les résultats de l’année 2020 sont intéressants puisqu’elle est celle de la mise en place de MaPrimeRénov’. Quel enseignement tirer de ces chiffres, dans l’attente de la publication de résultats plus récents ?
Les enjeux du fléchage d’une partie de l’épargne réglementée
Le Gouvernement a récemment annoncé par voie de presse qu’il étudiait la possibilité de financer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires via une partie de l’épargne placée sur le livret A. Bien qu’aucun amendement en ce sens n’ait encore été déposé, cela interroge sur les enjeux de mobilisation de l’épargne réglementée dans un contexte où les ressources publiques sont davantage contraintes.
Consultation citoyenne sur les économies d’énergie – L’isolation des logements plébiscitée !
France Bleu et Make.org ont initié en septembre dernier une consultation citoyenne ayant pour objectif de faire émerger des propositions pour faire des économies d'énergie au quotidien. 1 491 propositions ont été formulées et 418 599 votes ont été recueillis permettant de dégager 22 grandes idées . Les résultats et l’analyse réalisée par les Shifters ont récemment été publié par France Bleu. Quelle place occupe la rénovation énergétique et l’autoconsommation solaire résidentielle dans les propositions formulées ?
Conditions de logement 2020 : des rénovations énergétiques plus que jamais nécessaires
Les services du Ministère de la Transition écologique ont récemment publié les résultats de l’enquête logement 2020 qui met en exergue la satisfaction des ménages eu égard aux conditions de vie dans leur logement. Si les résultats de cette enquête en date de 2020 sont positifs par rapport à celle réalisée précédemment en 2013, il n’en demeure pas moins que les défauts de confort, notamment du fait de la performance énergétique du logement, perdurent.
Une commission d’enquête bienvenue pour la rénovation énergétique des logements
La semaine dernière, la commission d’enquête sur l’efficacité des politiques publiques en matière de rénovation énergétique a débuté ces travaux avec la constitution de son bureau qui sera présidé par la sénatrice Dominique Estrosi-Sassone. Le rapporteur est le sénateur Guillaume Gontard qui est l’auteur de la proposition de résolution instituant cette commission. Quels sont les défis et les enjeux de cette instance parlementaire dans un contexte où les travaux parlementaires se saisissent toujours davantage de cette politique publique énergétique et climatique du quotidien ?
Interdiction de location des passoires thermiques : non ce n’est pas une folie !
Récemment, l’ancien Premier ministre, Edouard Philippe, a qualifié de « folie » l’interdiction de location des passoires thermiques car cela va « réduire le nombre de logements mis à la disposition des gens, et en général des plus fragiles »1 . Certains acteurs comme la Fédération Nationale de l'Immobilier (FNAIM)2 ou encore l'Union Nationale des Propriétaires Immobiliers (UNPI)3 estiment que le calendrier d’interdiction4 est également inatteignable. Les raisons évoquées par les différents acteurs : le manque d’accompagnement vers les travaux de rénovation énergétique des propriétaires concernés, la complexité de rénover dans l’habitat collectif et le diagnostic de performance énergétique.
Financement du reste à charge des ménages modestes : un immense défi toujours à relever
La session de questions parlementaires sur la rénovation énergétique des logements qui s’est tenue en début de semaine dernière a notamment porté sur le sujet du financement du reste à charge des travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique et climatique du logement. Le ministre chargé du logement, Olivier Klein, a notamment communiqué de nouveaux chiffres et a annoncé prochainement rencontrer les acteurs bancaires aux côtés du ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire. L’occasion de faire le point sur les prêts conventionnels dédiés à la rénovation énergétique et de donner quelques idées aux pouvoirs publics pour résoudre le problème du financement du reste à charge des ménages modestes et très modestes.
Efficacité énergétique des bâtiments : un rôle clef en matière d’indépendance énergétique
L’Agence internationale de l’Energie (AIE) a récemment publié son analyse 2022 de l’évolution et des politiques de l’efficacité énergétique. Dans un contexte de crise énergétique, le rapport fait le bilan des politiques publiques d’efficacité énergétique mises en œuvre à travers le monde et met en avant certains résultats. Quels sont les enseignements de ce rapport en matière de politiques publiques d’efficacité énergétique dans un contexte où la crise énergétique perdure ?
2023 : quelques changements positifs mais des doutes persistants
Comme chaque fin d’année, les textes réglementaires qui concernent la rénovation et la performance énergétique des logements ont été nombreux avec notamment les modifications de MaPrimeRénov’ pour 2023, les précisions du cadre de Mon Accompagnateur Rénov’ et de l’entrée vigueur du carnet d’information du logement. Retour sur les évolutions récemment entérinées et leurs ambitions.
Autoconsommation solaire résidentielle : des occasions nettes mais aucun but marqué
La semaine dernière s’est achevé l’examen en première lecture du projet de loi relatif à l’accélération de la production des énergies renouvelables. Le projet de loi de finances pour 2023 a également été adopté définitivement il y a quelques jours. Autant de rendez-vous toujours manqués pour renforcer le développement de l’autoconsommation solaire résidentiel, dans un contexte où son ses avantages et son utilité ne font pourtant plus débat.
Bouclier tarifaire: des évolutions, et des réponses structurelles à apporter rapidement !
Le Réseau Action Climat a récemment publié son « panorama des dépenses publiques néfastes au climat et à l’environnement prévues dans le budget de l’Etat pour 2023 » dans lequel sont comptabilisées les dépenses du bouclier tarifaire. Dans la même temporalité, la Direction générale du Trésor a publié une note sur la répartition des pertes dues à la dégradation des termes de l'échange énergétiques qui met notamment en exergue le coût des mesures de soutien en 2022 pour faire face à l’envolée des prix de l’énergie. Des montants très importants, certes justifiés par la situation de crise énergétique, mais qui interrogent sur le ciblage mais aussi les faibles moyens déployés pour les politiques publiques structurelles que sont la rénovation énergétique et l’autoconsommation solaire.
Coût d’abattement du logement : quels enseignements pour la rénovation énergétique ?
France Stratégie a récemment publié son cinquième volet de ses publication sur les coûts d’abattements sectoriels[1]. Le coût d’abattement ou le coût financier rapporté aux émissions évitées est une clef de lecture qui avait déjà été utilisé par l’organisme gouvernemental pour les transports, l’électricité ainsi que l’hydrogène. Quelles sont les conclusions pour le logement dans cette étude qui aborde surtout la rénovation énergétique au regard du coût socioéconomique ?
Des contrôles publics pour améliorer la lutte contre la fraude
La rénovation énergétique comme d’autres secteurs est malheureusement touchée par le fléau de la fraude et des arnaques. Dans un contexte où des moyens supplémentaires sont nécessaires pour mieux accompagner les particuliers dans leurs travaux, il demeure également crucial de réinterroger les moyens alloués à l’administration pour contrôler la réalité et la qualité des travaux
Précarité énergétique : un chantier toujours immense qui appelle des réponses
Cette semaine se déroule la seconde édition de la journée contre la précarité énergétique ainsi que le colloque de l’observatoire national de la précarité énergétique (ONPE). L’occasion de revenir sur ce fléau que les politiques publiques mises en œuvre n’arrivent pas encore à éradiquer ni réduire, notamment à l’aune des rapports budgétaires réalisés sur le projet de loi de finances 2023.
Rénovation énergétique : Enfin de premières avancées législatives qui en appellent d’autres
Alors que l’examen du projet de loi de finances pour 2023 début au Sénat, le projet de loi de finances rectificatif n°2 pour 2022 a été adopté la semaine dernière par l’Assemblée nationale. Absente du projet de loi de finances 2023, la rénovation énergétique trouve enfin sa place dans le projet de loi rectifiant le budget de l’exercice en cours. De premières avancées qui en appellent d’autres au regard de l’ambition nécessaire pour atteindre nos objectifs en matière de performance énergétique et climatique du parc résidentiel.
Rénovation énergétique : des milliards d'euros supplémentaires pour quoi faire ?
MaPrimeRénov’ est au cœur de l’actualité de ces derniers jours. Le récent référé de la Cour des comptes sur la prime ainsi que les débats parlementaires sur le budget du dispositif, en amont du déclenchement de la procédure de « 49.3 », questionnent à nouveau le calibrage du dispositif et son ambition.
Directive Performance Energétique des bâtiments – accord du Conseil : une régression quand le contexte appelle à une ambition structurelle
Le paquet Fit for 55 prévoit la révision de plusieurs textes communautaires majeurs pour le secteur du logement, notamment la directive performance énergétique des bâtiments (EPBD). La semaine dernière, les ministres de l’énergie des Etats membres de l’Union européenne ont adopté leur position concernant la révision de ce texte qui prévoit notamment les normes et objectifs de performance des bâtiments, dans un contexte de crise énergétique ou les réponses et ambitions de moyen et long terme sont plus que jamais nécessaires aux côtés des mesures d’urgence.
France Nation Verte : quelles perspectives pour la rénovation énergétique ?
La Première ministre, Elisabeth Borne, a présenté vendredi dernier la méthode de planification écologique « pour vivre mieux, en meilleure santé et dans une économie portée par une croissance nouvelle et réorientée » et tenir nos engagements climatiques. 6 thématiques composées de 22 « chantiers opérationnels » pour organiser l’action visant à répondre « 5 aux défis environnementaux pour l’avenir ». Dès lors, quelles perspectives attendre de France Nation Verte pour la rénovation énergétique des logements ?
Aides à la rénovation énergétique : une augmentation budgétaire et des interrogations
La semaine dernière ont été publiés les projets annuel de performance annexés au projet de loi de finances 2023. Ces bleus budgétaires retracent les dépenses publiques des programmes budgétaires, sous-composantes des missions budgétaires, qui seront débattues lors de l’examen de la seconde partie du projet de loi de finances 2023. Le programme 174 « Energie, Climat et Après-Mines » retrace notamment le budget courant de MaPrimeRénov’, du chèque énergie ainsi que le montant prévisionnel de la dépense fiscale que constitue la TVA à 5,5% prévue pour les travaux de rénovation énergétique. Un rendez-vous annuel permettant de mettre en exergue le budget prévisionnel des aides à la rénovation énergétique au regard des objectifs d’amélioration de la performance énergétique et climatique du parc résidentiel.
Plan de sobriété énergétique : des annonces qui doivent être complétées
Jeudi dernier, le Gouvernement présentait son plan de sobriété énergétique visant à réduire de 10% notre consommation d’énergie d’ici 2024. Fruit de plusieurs semaines de concertations sectorielles, ce plan était l’occasion d’aller plus loin que les recommandations visant à diminuer la température de chauffage des logements pour parler de rénovation énergétique, solution structurelle à la crise énergétique que nous vivons. Un plan de sobriété à la hauteur des enjeux pour le secteur du logement ?
Précarité énergétique : la rénovation énergétique comme réponse structurelle
L’observatoire National de la Précarité Energétique (ONPE) a publié la semaine dernière son édition de septembre 2022 du tableau de bord de la précarité énergétique, dans un contexte marqué par l’envolée des prix de l’énergie. Ce nouveau constat toujours alarmant, malgré le dispositif de bouclier tarifaire, est à mettre perspective des chiffres de la rénovation énergétique des logements et des dispositifs de soutien, dont certains sont en discussion.
PLF 2023 : Une quasi stabilité du budget de MaPrimeRénov' prévu pour l'année prochaine
Le tant attendu projet de loi de finances pour 2023 a été présenté hier en Conseil des ministres. Ce premier projet de budget initial de cette XVIème législature s’inscrit dans un contexte très particulier, puisque l’envolée des prix de l’énergie se poursuit. Alors que le maintien de mesures d’urgence a récemment été annoncée avec la prolongation du bouclier tarifaire, ce projet de loi de finances pour 2023 doit apporter des réponses structurelles en matière de rénovation énergétique et de développement de l’autoconsommation solaire résidentielle.
Nouveau bouclier tarifaire : une réponse d’urgence sans solutions de long terme.
Mercredi dernier, la Première Ministre, Elisabeth Borne, a annoncé la prolongation du bouclier tarifaire dans un format amoindri ainsi qu’un dispositif complémentaire à destination des plus modestes . A quelques jours de la présentation du projet de loi de finances pour 2023, il convient de s’interroger sur cette mesure et ses conséquences concrètes pour les particuliers mais également les finances publiques. Par ailleurs, les pansements conjoncturels nécessaires ne peuvent éternellement durer. Des réponses de long terme sont attendues désormais.
Décarbonation du logement : renforcer l’accompagnement pour des rénovations plus ambitieuses
Comme le met en exergue le second tome du dernier rapport du GIEC, la rénovation énergétique est un levier majeur de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre. C’est notamment, à l’aune de ce contexte, que l’Observatoire de la Rénovation Energétique a publié la semaine dernière les résultats de l’enquête TREMI en matière de réductions théoriques des émissions de gaz à effet de serre liées aux rénovations énergétiques réalisées entre 2017 et 2019. Ce document qui étudie notamment les gestes de rénovation et les typologies de bâtiments concernés est d’autant plus intéressant à l’aune du débat sur les éventuelles évolutions à venir pour MaPrimeRénov’ .
Sobriété, efficacité énergétique et développement des EnR: les incontournables de cette rentrée
Dans la continuité de l’été, la rentrée politique est placée sous le signe de la réalisation drastique d’économies d’énergie, dans un contexte où l’explosion des prix constitue encore et toujours une préoccupation quotidienne majeur du présent et pour l’avenir. L’intervention de la Première ministre Elisabeth Borne à l’université d’été du MEDEF et le dossier de presse publié à l’issue du séminaire gouvernemental de rentrée témoigne de la place centrale du sujet dans l’action de l’exécutif. Les différentes consultations et concertations en cours, le prochain projet de loi relatif au développement des énergies renouvelables ainsi que le projet de loi de finances 2023 devront constituer des réponses notamment à l’impérative accélération de la rénovation énergétique des logements et au développement de l’autoconsommation solaire résidentielle.
CEE : Une proposition de hausse bienvenue dans l’attente de résultats concrets
Attendue depuis plusieurs mois par les professionnels de la rénovation énergétique mais aussi les Français qui ont vu leur prime décroître en raison de la baisse du prix du CEE, le Gouvernement vient d’annoncer une augmentation de 25% (soit à peu près 600 TWhcumac) de l’obligation CEE pour la 5ème période. Cependant, cette hausse annoncée dans le cadre du plan de sobriété suite à la première réunion du GT Logement, ne sera efficace que si elle produit son effet sur le marché des CEE avec un prix des certificats classiques et précarité qui repartent. Une annonce bienvenue dans l’attente de sa confirmation concrète dans un décret puis de premiers résultats qui appellera surement à des mesures complémentaires.
Rénovation et efficacité énergétique : Facteur de sobriété et bouclier structurel aux prix de l'énergie
La sobriété énergétique est le concept très usité de ces derniers mois. Un plan dédié à la sobriété énergétique a été annoncé fin juin et il a été rappelé par le Président de la République dans son interview du 14 juillet. Ceci, dans un contexte où malgré la prorogation du bouclier tarifaire jusqu’à la fin de cette année, les questions sur les conséquences sur le prix de l’énergie dès 2023 appellent déjà à des réponses structurelles.
MaPrimeRénov 2022 : Une dynamique constante et des faiblesses persistantes
La publication du tant attendu projet de loi de finances rectificative pour 2022 coïncide avec la publication hier des chiffres du premier semestre 2022 de la prime contemporaine aux travaux de rénovation énergétique. Le tout, dans un contexte où la Cour des comptes n’a pas manqué d’aborder l’aide publique dans sa note d’exécution budgétaire du programme support de MaPrimeRénov’. L’occasion de faire un point sur les chiffres et l’actualité de cette prime qui est la principale aide à la rénovation énergétique aux côtés des primes issues des certificats d’économies d’énergie (CEE), en ce début de nouvelle législature parlementaire.
Rapport annuel du Haut Conseil pour le Climat : accélérer la décarbonation des bâtiments
Le rendez-vous annuel donné par le Haut-Conseil pour le Climat depuis, est toujours attendu. Après le bilan demi-teinte dressé en 2021 pour le bâtiment, le millésime 2022 appelle à une accélération et un meilleur ciblage des politiques publiques relatives à l’efficacité énergétique dans le bâtiment qui constitue 18 % des émission nationales de GES dont 11,5% pour le seul résidentiel. Le message du Haut-Conseil est clair : Accélérer la décarbonation pour tenir les objectifs.
Evolutions au 1er juillet : Fin des nouvelles chaudières fioul et du coup de pouce isolation - amélioration du cumul des aides
Le 1er juillet 2022 est une date à retenir puisque l’interdiction tant attendu de l’installation de nouvelles chaudières fonctionnant au fioul et au charbon entrera en vigueur. Cette échéance est également importante pour les aides à la rénovation énergétique puisque les conditions de leur cumul s’améliorent dans un contexte où les aides diminuent sous l’effet de l’atonie du marché des CEE alors qu’il demeure toujours crucial d’accélérer l’amélioration de la performance énergétique et climatique du parc de logement. Retour sur les enjeux et les conditions inhérentes à la réussite de ces changements qui implique une reprise franche du marché des Certificats d’économies d’énergie.
Etude CITEPA : Une hausse des émissions de GES du secteur résidentiel y compris par rapport à 2019.
En fin de semaine dernière, le Centre technique en matière de pollution atmosphérique et de changement climatique (CITEPA) a publié sa pré-estimation des émissions de gaz à effet de serre et de polluants pour l’année 2021. Le Centre conclut que les émissions de GES, hors prise en compte des puits de carbone, ont augmenté de 6,4% entre 2020 et 2021 quand elles avaient baissé de 9,6% entre 2019 et 2020. Malgré cette hausse, les émissions de GES semblent inférieures à celles d’avant crise sanitaire. La tendance baissière des émissions de GES se poursuivrait donc. Le secteur du logement a-t-il également suivi cette tendance ?